Les fourgons électriques à un prix prohibitif pour les professionnels #
Avec seulement 9,4 % de fourgons électrifiés immatriculés au premier semestre 2025, le constat est clair : les prix actuels ne séduisent pas.
Le patron Jean-Philippe Imparato souligne que personne n’est prêt à dépenser 50 000 euros pour un Fiat Ducato électrique. Cette réalité menace non seulement les ventes, mais aussi l’emploi dans les usines européennes, notamment à Atessa en Italie où travaillent 5 000 personnes. Face à ce double défi, Stellantis propose de revoir les normes pour alléger la pression sur les coûts et préserver son marché.
Une e-car européenne pour répondre à la demande de mobilité accessible #
Pour démocratiser la voiture électrique, Stellantis veut lancer une “e-car” inspirée des kei-cars japonaises. Ces petites voitures, conçues pour être économiques, visent un prix de vente d’environ 15 000 euros, avec une vitesse limitée à 110 km/h.
La motorisation privilégie l’hybride léger, tandis que les normes de sécurité seraient adaptées pour réduire les coûts. Cette stratégie cible la large part du marché européen qui recherche des véhicules abordables, en contraste avec les modèles électriques souvent chers. Stellantis souhaite assembler ces voitures en Europe, renforçant ainsi l’industrie locale.
Un système innovant de crédits co2 pour soutenir la transition hybride #
Stellantis propose un mécanisme de crédits CO2 afin d’encourager le renouvellement du parc automobile sans pénaliser les constructeurs. Plutôt que d’imposer des sanctions, ce système valoriserait les efforts pour remplacer les véhicules anciens par des modèles plus récents, moins polluants.
Le calcul est précis : renouveler 10 % du parc chaque année permettrait de réduire significativement les émissions. Ce dispositif ne nécessite pas de fonds publics et offre du temps pour développer des motorisations hybrides performantes, compétitives avec celles des autres grands constructeurs.
La souveraineté européenne en matière de batteries remise en question #
La dépendance de l’Europe aux fournisseurs asiatiques pour les batteries reste un point critique. La faillite récente de Northvolt, un acteur européen majeur, illustre les difficultés à établir une chaîne d’approvisionnement autonome.
Stellantis et ses partenaires appellent Bruxelles à soutenir massivement cette industrie naissante. Leur message est clair : sans un soutien fort, l’Europe ne pourra pas garantir son indépendance énergétique ni atteindre ses ambitions climatiques. Cette alliance marque un changement stratégique vers une approche plus collective.
- coût élevé des fourgons électriques freinant les ventes
- lancement d’une voiture électrique économique inspirée du modèle japonais
- mise en place d’un système de crédits co2 pour encourager le renouvellement du parc
- appel à un soutien européen pour la production locale de batteries
- risques de pertes d’emploi dans les usines clés en cas de non-adaptation
“Si l’on crée les conditions où ils ne peuvent que faire faillite, nous ne serons jamais indépendants ni neutres en carbone.” – Jean-Philippe Imparato, patron de Stellantis Europe
Enfin un article qui met en lumière les vrais défis de Stellantis face aux normes CO2. C’est pas simple du tout !
50 000 euros pour un fourgon électrique ? Sérieusement, qui va investir là-dedans ? Trop cher pour les pros.
La petite “e-car” à 15 000 euros, ça me semble une bonne idée, mais est-ce que ça va vraiment plaire aux Européens ? 🤔